Des fois je rêve. Qui sait, un jour, les pouvoirs publics prendront peut-être conscience de la formidable richesse artistique de la scène francilienne de graffeurs - dessinateurs - peintres urbains et, sans tomber dans une institutionnalisation que d'aucun dans le graff ne souhaite, les laisseront au moins en paix pour pratiquer sur les murs "repérés" et reconnus comme des lieux importants de cette contre-culture graffique.
Pourtant, le temps de la discussion paraît encore loin. À l'apparition des graffs à Dénoyez, les services municipaux tentaient encore de repeindre le mur... générant ainsi un recouvrement jubilatoire par les graffeurs (non pas pour défier la mairie mais pour le bénéfice du fond propre). Puis ils ont cessé et la rue Dénoyez est devenu un lieu plus ou moins "toléré", permettant à une scène de graffeurs en recherche de lieux intermédiaires (pas du vandale mais pas du musée) de pratiquer sans avoir à finir au poste (déjà qu'ils dépensent leur salaires dans les bombes) et en s'insérant comme des acteurs de la vie culturelle du quartier de Belleville.
Avec la rénovation de la rue qui touche à sa fin, ce que la mairie a contribué à tisser sans le vouloir (justement même), cette scène de talentueux dessinateurs (pas de la blague, regardez vraiment ce que font POPAY, GORELLAUME, NATIVE ou d'autres), elle a tout simplement trouvé un plan des plus fourbes qui soient pour le détruire.
Le long de la rue, sont maintenant disposées des "bites" (perso, c'est comme ça que je les appelle) empêchant les voitures de se garer sur la bas-côté... sauf devant les 15 mètres de murs de graffs. Vous devinez la suite : quatre voitures viennent se garer gratos en collant la portière à 10 cm des graffs. Autant dire que c'est dur de poser dans ces conditions, à moins de recouvrir la voiture, ce qui, ma foi, pourrait être sympa. Donc la mairie ne s'occupe même plus du problème et, au lieu d'encadrer un le dialogue urbain (son job, en gros), elle va mettre face à face riverains et graffeurs qui vivent pourtant en bonne intelligence depuis des années, en sachant que le bon droit donne de toute façon raison aux riverains.
Fourbe moi je dis...
Mais le show must go on et heureusement la fourberie n'épuise pas toutes véléhités. En tout cas, pas celle de 36:15 qui est passé et repassé plusieurs fois cette semaine (dont une avec le perso animal de JB).
Pourtant, le temps de la discussion paraît encore loin. À l'apparition des graffs à Dénoyez, les services municipaux tentaient encore de repeindre le mur... générant ainsi un recouvrement jubilatoire par les graffeurs (non pas pour défier la mairie mais pour le bénéfice du fond propre). Puis ils ont cessé et la rue Dénoyez est devenu un lieu plus ou moins "toléré", permettant à une scène de graffeurs en recherche de lieux intermédiaires (pas du vandale mais pas du musée) de pratiquer sans avoir à finir au poste (déjà qu'ils dépensent leur salaires dans les bombes) et en s'insérant comme des acteurs de la vie culturelle du quartier de Belleville.
Avec la rénovation de la rue qui touche à sa fin, ce que la mairie a contribué à tisser sans le vouloir (justement même), cette scène de talentueux dessinateurs (pas de la blague, regardez vraiment ce que font POPAY, GORELLAUME, NATIVE ou d'autres), elle a tout simplement trouvé un plan des plus fourbes qui soient pour le détruire.
Le long de la rue, sont maintenant disposées des "bites" (perso, c'est comme ça que je les appelle) empêchant les voitures de se garer sur la bas-côté... sauf devant les 15 mètres de murs de graffs. Vous devinez la suite : quatre voitures viennent se garer gratos en collant la portière à 10 cm des graffs. Autant dire que c'est dur de poser dans ces conditions, à moins de recouvrir la voiture, ce qui, ma foi, pourrait être sympa. Donc la mairie ne s'occupe même plus du problème et, au lieu d'encadrer un le dialogue urbain (son job, en gros), elle va mettre face à face riverains et graffeurs qui vivent pourtant en bonne intelligence depuis des années, en sachant que le bon droit donne de toute façon raison aux riverains.
Fourbe moi je dis...
Mais le show must go on et heureusement la fourberie n'épuise pas toutes véléhités. En tout cas, pas celle de 36:15 qui est passé et repassé plusieurs fois cette semaine (dont une avec le perso animal de JB).
Plus loin, un OTIT, un JEAK et un pochoir Take Acid Pills de HAO.
3 commentaires:
C'est un scandale !! Il faut agir !!!
Oui, je suis scandalisée de ta façon d'écrire "bitte", qui dans ce cas précis et au vu de ce que ce mot désigne (enfin dis-moi si je me trompe;), prend deux T !!^^ Plus sérieusement, il est effet très étrange que ces bittes aient été dispatchées dans toutes la rue sauf devant le mur devenu si vital aux graffeurs...cette manoeuvre dissuasive ne devrait pas nous arrêter, et il faudrait que l'on trouve une parade rapidement...idem pour ceux qui se garent à la Forge, d'ailleurs...
je suis passée voir hier et je suis révoltée!!!
B.
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